Elle est emplie de peripeties, d’episodes imprevus, de rencontres surprenantes. Pourquoi c’est bien de (se) la raconter comme votre roman.
On le fait toutes quelque peu
Se raconter des histoires, ca nous connait : il me regarde, je lui plais, elle ne m’aime pas, il va m’epouser/m’engager/m’augmenter/me donner une promotion. On passe notre life a ca. Ces « reveries » comme les appelle le psychiatre et psychanalyste Serge Hefez, nous aident a vivre, a esperer, a dejouer l’adversite. On se fait 1 film, 1 petit cinema dont on reste l’actrice luvfree principale. Le jour de notre mariage ou d’la naissance de nos enfants, on devient une heroine pour de vrai. On voit des grands moments qui ouvrent ou ferment des chapitres en beaute. Parfois, la realite nous malmene aussi on la triture et on la reecrit pour tenir ma chance en attendant des semaines meilleurs. Ce n’est qu’un episode, le suivant est plus cool.
On reve, on interprete 1 regard ou un propos, on le decortique, on adopte une posture desinvolte si l’on reste rongee via le trac, on sourit Lorsque l’on a envie de mordre… Question de survie. Pour que ca marche, il faudra y croire un minimum. On avance comme ca en reecrivant constamment notre role, notre personnage et donc notre existence. Ce n’est pas une question de volonte mais de survie : la machine a fantasmes nous aide a tenir debout et parfois a ecrire des pans entiers totalement inedits de notre life. Pour accomplir des exploits, remporter des batailles, vous devez commencer avec imaginer qu’on en est capable. « S’y croire », comme disent nos bambins. En toute lucidite, evidemment. Читать далее “Nous sommes a J’ai fois l’auteure et l’heroine de notre propre life.”