Pour chacun, le quotidien pourra etre rythme par des angoisses passageres, des phobies qui se manifestent, etc. Mais d’autres passent plus inapercues et ont pourtant des consequences bien plus importantes sur notre life et le bon deroule. C’est ce qu’explique au sein d’ son dernier livre, Mes quatre peurs qui nous empechent de vivre, le psychologue-clinicien Eudes Semeria. Invite mardi de Sans rendez-vous, sur Europe 1, il offre ces quatre peurs : la peur de grandir, de s’affirmer, d’agir, et d’etre seul.
La peur de grandir
Cette peur s’explique notamment par la decouverte d’une realite de l’age adulte, souvent fantasme quand on est enfant. Cette life, “on l’imagine legerement sur les schemas de l’enfant, on se evoque qu’on va faire ce qu’on veut. L’enfant reste sans limite”, explique Eudes Semeria. Or, ajoute-t-il, “devenir adulte, c’est se heurter a des limites et les accepter”.
Et Lorsque l’on prend conscience des limites, “on prend aussi conscience des limites existentielles”, cela provoque une nouvelle peur. Ces limites existentielles seront “la fond, la solitude, le sens (quel est le sens de ma vie ?) et la responsabilite”. Tant de choses auxquelles auxquelles nous n’avons gui?re a affirmer, enfant.
Ces peurs trouvent souvent un origine dans l’enfance. Entre autres, des insomniaques reproduisent le cas d’un gari§on qui n’arrive jamais a faire ses nuits. “Ils seront encore dans une telle peur de s’arreter, car aller se coucher, c’est etre seul, dans le noir, confronte a ses peurs existentielles.”
Autre modi?le, les troubles de l’alimentation vont pouvoir des fois trouver leurs origines dans une peur de devoir assumer le corps d’adulte. Dans la situation de l’hyperphagie, Prenons un exemple, “manger sans limite est une maniere de rester dans son immaturite”, tandis que l’anorexie va etre “le refus d’un corps qui est forcement trop grand et gros, tel si on acceptait pas votre developpement qui menait a l’existence d’adulte”.
La peur de s’affirmer
La deuxieme peur identifiee via l’invite d’Europe 1 est la peur de s’affirmer, d’occuper une case, un role dans la societe. Or, selon lui, “il faut se mettre dans une case, ne serait-ce que pour avoir la possibilite d’en changer”. “C’est la peur de declarer qui on est plutot que rester dans la position de l’enfant qui est floue.” Car, nos enfants, eux, “vivent dans l’indetermination” et il va i?tre parfois tentant de rester dans cet etat.
Cette peur de s’affirmer se traduire par l’auto-devalorisation et le fameux application de rencontrer travestis syndrome de l’imposteur. “Si j’accepte mes reussites, ca me fait sentir que j’existe, et ca m’engage”, explique Eudes Semeria. Or, “quand on pas quitte l’enfance, on a peur de s’engager”.
Mais comment aller de votre refus de l’affirmation ? On va pouvoir deja commencer via changer sa relation avec ses parents, en apprenant a etre avec eux d’adulte a adulte, conseille le psychologue. “Ce seront toutes vos parents qui vous ont determine tel enfant a Notre naissance (…) on doit bouger de ce statut et donc trahir cette loyaute absolue qui va devenir une loyaute relative.”
Car de nombreuses jeunes adultes peinent a sortir de cette loyaute absolue, pourquoi pas en hesitant a s’engager pleinement dans une relation sentimentale, par peur de “trahir” ses geniteurs.
La peur d’agir
La peur d’agir, elle aussi, remonte a l’enfance. “Cela se rapporte a une action un peu vide dans laquelle on se met si on est petit, ainsi, qui n’engage a rien”, quand a l’inverse, agir, “c’est deja s’engager dans la ligne droite de la life qui mene a Notre mort”, indique Eudes Semeria.
“Quand on ne souhaite pas agir, on entraine des reactions comme la procrastination ou la rumination”, poursuit l’invite d’Europe 1, et on a tendance a deleguer ses choix a toutes les autres. Mais “il ne faut pas que ce soit systematique”, previent Eudes Semeria. “Si vous deleguez sans arret, vous ne vivez jamais votre life.”
Plus concretement, votre peur d’agir peur se retrouver en relations sentimentales, si l’on guette l’approbation des parents avant de s’engager en couple, tandis que d’autres vont sans cesse demander de l’aide a leur conjoint pour nos taches administratives. “Pour les comptes, les finances, y ne faudrait absolument nullement deleguer au conjoint”, indique Eudes Semeria. “C’est une demande infantile et c’est ce qui detruit bon nombre de couples.”
La peur d’etre seul
“Quand l’enfant vient au monde, il ne peut survivre que lorsqu’il ne s’attache a votre adulte”, rappelle l’invite d’Europe 1. “Mais Afin de continuer sa vie, apres, vous devez se detacher, prendre conscience qu’on reste seul dans sa tete, ainsi, le supporter, le depasser.”
Ces gens qui ont peur d’etre seules auraient paradoxalement du mal a dire “je t’aime”, en fonction de votre specialiste, qui explique : “C’est encore une question de loyaute. Il faudra ne pas trahir ses parents, le origine, sa base de securite.”
Pour plus gerer votre peur de devenir seul, Eudes Semeria donne une regle en trois points, surtout pour prendre du champ vis-a-vis de ses parents: “aucune plainte, aucun conseil, pas de reproche”. Soit trois trucs “qui entretiennent une relation fusionnelle, et presque un harcelement”. Prenons un exemple, une jeune femme de 30 ans qui appellerait sa mere tous les heures, “si elle enleve la plainte, les conseils et les reproches, qu’est et cela reste ? Quelque chose de nombre plus authentique, qui nous sort de ce ronronnement qui nous enferme dans la relation.”