Stereotypes et representations sociales – Y a-t-il place Afin de la difference?

Stereotypes et representations sociales – Y a-t-il place Afin de la difference?

Cantonnee dans le role de « seductrice » et pratiquement limitee a sa representation blanche, heterosexuelle, jeune et en bonne sante : le gabarit des stereotypes pese i  nouveau lourd sur l’actrice quebecoise.

C’est un des constats poses par le Comite d’orientation des Etats generaux du feminisme, qui a consacre une partie de ses reflexions a toutes les stereotypes, aux normes et aux representations sociales.

Mere, grand-mere et ancienne enseignanteau niveau secondaire, la militante feministe Chantal Locat est beaucoup placee Afin de constater que des stereotypes jouent bien malheureusement votre grand role au sein d’ notre construction identitaire.

« Mes stereotypes sont presents des la garderie, avance-t-elle. On accueille nos petites meufs, pourquoi pas, en les complimentant dans leur apparence ou sur leurs vetements. » Si cela parait anodin, votre l’est moins quand on se rend compte que cette attitude n’est pas la aussi avec les garcons. « Ce n’est pas vrai qu’une fille, c’est sage, c’est doux et que ca aime nos robes ! », enchaine Chantal Locat.

Cette image unidimensionnelle associee a toutes les sexes enferme les gens dans un modele qui ne un convient pas forcement, et en aller fera de nous Plusieurs marginaux, croit Chantal Locat.

Plus dangereux bien, les stereotypes auraient une valeur hierarchisee : votre qu’on associe au masculin reste habituellement plus valorise que le feminin. « Les stereotypes seront tellement porteurs d’inegalites ainsi que prejuges… »

Si les stereotypes seront presents des l’enfance, jusque en publications pour bambins, selon Chantal Locat, c’est la qu’il faut agir pour apprendre a nos dejouer. « Notre milieu de l’education devra developper une expertise Afin de contrer des stereotypes. C’est la qu’il faudrait intervenir, du prescolaire au secondaire. » Notre milieu d’la sante, aussi, devrait etre sensibilise a toutes les stereotypes et aux moyens de les combattre.

Et il n’est pas trop tard Afin de sensibiliser les jeunes a toutes les stereotypes. « depuis parfois une deconstruction a Realiser, mais c’est toujours possible de changer les mentalites. Meme a l’universite. Mes etudiants sont plus vieux, mais ils ont une meilleure capacite de reflexion. »

Dans le Cahier du Forum des Etats generaux, on se requi?te si la diversification des representations de la femme (elle peut maintenant etre tante ET travailleuse, notamment) n’entraine pas non plus des effets pervers. « L’image des jeunes femmes leur appartient-elle ? », se demande-t-on. Car la femme, qu’on encourage a bien faire a J’ai fois, doit aussi se conformer a toutes les images de beaute uniformisees, ainsi, on assisterait a une « recrudescence des stereotypes et de la femme-objet, par exemple a travers les publicites ». Cette representation unique et sexualisee participe a la construction identitaire des filles et des jeunes femmes.

Les effets des stereotypes sexuels nuisent aussi aux garcons : « Etre premier de classe, votre n’est gui?re valorise Afin de un garcon, avance Chantal Locat. On perpetue i  nouveau le stereotype voulant qu’il doive etre en action, en recreation. Mais, pendant votre temps, on ne favorise jamais le developpement d’une discipline. Mes garcons seront aussi victimes des constructions sociales qu’ils n’ont nullement choisies. »

Stereotypes croises

Mais les stereotypes ne se contentent jamais du clivage homme-femme. Ils jouent sur multiples tableaux a Notre fois : les stereotypes raciaux ou homophobes, pourquoi pas, nuisent a de nombreux jeunes femmes quebecoises. Notre militante Karine Myrgianie Jean-Francois, egalement membre du Comite d’orientation des etats generaux, croit que la lutte feministe doit se faire dans quelques fronts.

« Ca fera partie d’une analyse feministe qu’on evoque intersectionnelle. C’est une analyse qui tient compte du sexe, du genre, mais aussi de l’origine, d’une classe sociale, des capacites physiques, parce que i§a fait partie de la realite de plusieurs jeunes femmes du Quebec », resume Mme Jean-Francois.

Les representations sociales de la cousine, presque i  chaque fois blanche et heterosexuelle, paraissent donc denoncees au meme titre que l’image sexualisee une femme, par rapport a l’homme. « Pour quelqu’un qui ne correspond jamais a cette image, c’est problematique, explique Karine Myrgianie Jean-Francois. Il va se penser que son identite, qui n’existe jamais et n’est representee nulle part, n’est gui?re la solide ou n’est gui?re judicieuse. »

En contrepartie, si la representation sort de son carcan blanc et heteronormatif, elle tombe souvent dans la caricature. Madame Jean-Francois donne l’exemple de quelques oeuvres de fiction quebecoises. « Dans Unite 9, notamment, le seul personnage de couleur a 1 cote violent, animal. Les lesbiennes au sein des series tel 19-2 ou 30 vies ont les cheveux courts, sont masculines, etc. vous devez etre datingmentor.org/fr/furfling-review/ conscient que, si un type de personne est toujours represente d’une certaine facon, c’est surement un stereotype. »

Et aussi lorsqu’on croit qu’ils vehiculent quelque chose de positif (en disant que les immigrants seront travaillants, entre autres), les stereotypes ne laissent pas de place a la difference. « Ces personnes ne peuvent gui?re penser pleinement qui elles sont. »

Comment se bouger du cercle vicieux des stereotypes ? Karine Myrgianie Jean-Francois propose la reaction, et l’action. « vous devez critiquer ce qu’on voit et Realiser savoir a toutes les telediffuseurs, aux medias et aux annonceurs qu’il y a des impacts a votre qu’ils font. En meme temps, il faudra creer ses propres medias, creer ses propres evenements, creer des trucs qui nous branchent et nous allument. Je crois beaucoup a ceci. »

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